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Sous la direction musicale du compositeur Fabrizio Cassol, 14 musiciens de plusieurs continents se rencontrent autour du Requiem de Mozart. Fusionnant leurs influences avec du jazz, de l’opéra et de la musique africaine populaire, ils en offrent une version exaltante et revisitée, célébrant la mort comme une ode à la vie.

Dans Requiem pour L., le compositeur Fabrizio Cassol et le metteur en scène Alain Platel joignent à nouveau leur talent pour rendre hommage à une oeuvre majeure du répertoire musical classique : le Requiem de Mozart. Fabrizio Cassol défend un univers sonore qui se nourrit de traditions musicales spécifiques (pygmée, Inde, Mali) souvent associées à la spiritualité. Ici, sa représentation d’une cérémonie de deuil n’est ni occidentale ni africaine. Ceux qui connaissent le Requiem, penseront immédiatement aux chants choraux. Or Cassol remplace ici les masses par des individus. Face au trio de chanteurs lyriques se trouve un trio de voix noires issues de la tradition orale. Sur le plan théâtral, Alain Platel imagine une traduction visuelle et physique de l’imaginaire associée au Requiem. Et nous voici plongés dans un univers musical métissé et presque joyeux, qui nous laisse entrevoir la mort sans voyeurisme, comme un souffle de vie.

Avec Rodriguez Vangama (chef d’orchestre), Interprètes : Rodriguez Vangama (guitare et basse électrique) ; Boule Mpanya, Fredy Massamba, Russell Tshiebua (chant) ; Nobulumko Mngxekeza, Owen Metsileng, Stephen Diaz/Rodrigo Ferreira (chant lyrique) ; Joao Barradas (accordéon) ; Kojack Kossakamvwe (guitare électrique) ; Niels Van Heertum (euphonium) ; Bouton Kalanda, Erick Ngoya, Silva Makengo (likembe) ; Michel Seba (percussions)