Katie Mitchell, figure majeure de la scène européenne, que ce soit dans
le théâtre ou dans l’opéra, s’attaque aux cantates de Johann Sebastian Bach, avec la complicité du chef Raphaël Pichon.
C’est une véritable méditation sur la mort que nous propose Katie Mitchell. La metteuse en scène, qui a l’habitude de bousculer les genres, a créé l’opéra Nuit funèbre (Trauernacht) à partir d’extraits de cantates méconnues de Bach. Elle nous plonge dans les méandres de l’âme humaine, imaginant sur scène quatre frères et sœurs, après la disparition de leur père. Une scénographie et une direction d’acteurs tout en humilité et en justesse. La musique de Bach livre ici plus que jamais un souffle universel. Raphaël Pichon, transmet aujourd’hui ce spectacle à Simon-Pierre Bestion, à la tête d’un ensemble instrumental de jeunes musiciens.
Avec Elisabeth Boudreault, soprano, Fiona McGown, mezzo-soprano, Andrew Henley, ténor, Romain Bockler, baryton et Philippe Dusigne, comédien