Dom La Nena et Rosemary Standley offrent un concert teinté de mystère et d’onirisme. Portées par leur voix et les vibrations d’un violoncelle, elles unissent à nouveau leurs sensibilités et leurs univers pour des reprises subtiles, à la fois puissantes et délicates, des œuvres de Barbara, Pink Floyd et bien d’autres.
Birds on a Wire s’aventure depuis près de quinze ans dans un vaste répertoire aux horizons multiples : baroque, chanson française, country-folk, musiques sud-américaines, libanaises ou réunionnaises. Rien ne semble résister aux arrangements sensibles de Dom La Nena (violoncelle, voix) et Rosemary Standley (chant). Chaque chanson est abordée dans une interprétation aux frontières troubles entre fragilité et assurance. « Il faut oser être irrévérencieux avec l’originale pour bien réinterpréter une chanson », affirme Rosemary Standley. De fait, leur répertoire respire l’évidence, malgré l’ampleur des reconfigurations sonores. C’est en piochant dans leurs souvenirs d’enfance, dans les chansons qu’écoutaient leurs parents, que ces musiciennes ont commencé à le façonner. Elles partagent ce même goût pour ce qui ravive chez les spectateurs des souvenirs liés à l’enchantement ; pour ce miroir que le rêve et l’imaginaire tendent vers les mythologies de l’enfance. Les frères Grimm ne seront parfois pas très loin, y compris lorsqu’il s’agira de redonner vie à des chansons traditionnelles ou à celles de Paul Simon, Boby Lapointe ou Robert Smith.