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Depuis 13 ans, le Quatuor Béla défend la création contemporaine aux côtés des grandes œuvres du répertoire. Avec Barbarie, il repose la question, avec terreur, poésie et humour, du rapport que nous voulons entretenir avec la machine. Un concert original auquel est convié le pianiste virtuose Wilhem Latchoumia.

Avec
Wilhem Latchoumia piano, synthétiseurs
Frédéric Aurier violon, nyckelharpa
Julien Dieudegard violon
Julian Boutin alto, vielle à roue
Luc Dedreuil violoncelle

3 questions
à Julian Boutin

Qu’entendez-vous par Barbarie ?

Nous jouons sur l’ambiguïté de ce mot. Sur scène sont présents, en plus du quatuor à cordes, des instruments mécaniques de différentes époques : le piano, l’orgue de Barbarie, des instruments de mécanisation plus archaïques comme la vielle à roue ou le nyckelharpa, des sons électroniques et un gramophone. Ainsi, nous présentons une vraie densité historique du son. De quoi nous questionner : les machines nous rendent-elles moins barbares ?

Le musicien a toujours entretenu une relation complexe avec les machines. Comment cela se traduit-il sur scène ?

Cinq compositeurs (Marco Stroppa, Noriko Baba, Raphaël Cendo, Frédéric Aurier, Albert Marcœur) ont été invités à s’emparer de cet orchestre insensé et unique. L’idée a été de créer un objet sonore qui nous parle de la mécanisation de la musique et de notre rapport à cela.

Quel regard portez-vous sur l’évolution de la musique face à l’électronique ?

Aujourd’hui, des orchestres numériques se chargent de l’accompagnement sonore de productions. Les technologies semblent pouvoir tout obtenir en musique. Cela est évidemment une illusion. Alors, face à cette situation, qu’en est-il de la sauvegarde de notre geste instrumental ? Et quel avenir pour le compositeur ?