Chapitre du roman « Les Frères Karamazov » de Dostoïevski, « Le Grand Inquisiteur » est un brillant poème sur la Liberté.
Séville, 16e siècle. En pleine inquisition espagnole, le Christ descend sur Terre et ressuscite un enfant. Lors de ce miracle, la foule le reconnaît. Le Grand Inquisiteur, lui aussi témoin de la scène, ordonne sur-le-champ de l’arrêter.
Le soir venu, il rejoint le Christ dans son cachot pour lui expliquer combien il n’aurait jamais dû revenir. Il projette de le mettre à mort. Dans un flamboyant monologue, Le Grand Inquisiteur dénonce alors la liberté donnée aux hommes, source, selon lui, de troubles et de malheurs.
Dans un seul en scène, Frédéric Giroutru incarne cette parabole. Il n’est pas question ici de savoir si la liberté existe ou non, mais plutôt d’observer si celle-ci est bonne ou non.
Près de 150 ans après sa publication, ce texte semble toujours d’actualité, car il questionne toutes les utopies, tous les progressismes des sociétés modernes.
Avec Frédéric Giroutru