Dans les ruines d’un garage énigmatique, où se côtoient des antiques statues, des voitures délabrées et des néons aux couleurs bariolées, les préparatifs de mariage de l’inquiétant patron, despote de ce palais mécanique, et de la belle Lucie, prise au piège d’un songe, occupent tous les esprits.
Pour sublimer son futur voyage de noces, il ordonne à son personnel de réparer une ancienne Dodge Charger – mythique voiture américaine. Alors que les festivités s’organisent et que tous les garagistes s’attèlent à la tâche, des événements, toujours plus étranges, viennent peu à peu bouleverser la narration : un téléphone qui sonne depuis toujours dans le vide et que personne ne doit jamais décrocher ; une liste d’ex-épouses toujours plus longue, toutes disparues dans d’étranges circonstances peu après leur mariage ; des changements soudains de prénoms et de comportements… Autant d’anomalies qui présagent des dangers à venir pour Lucie… Entremêlant théâtre et cinéma, Claude Schmitz propose avec Le Garage inventé un spectacle total, où tous les éléments – scénographie, son, lumière, images, vidéo et texte – sont mis à contribution pour créer un langage poétique théâtrale innovant, sous forme de songe éveillé, qui questionne la composition archétypale de nos récits et la place accordée aux personnages féminins.