Inspiré du récit autobiographique de son père, de son immigration forcée, de son atterrissage en Alsace, sa nouvelle terre depuis 60 ans, ce spectacle a comme personnage principal la figure du père, de son histoire.
Cet ouvrier immigré, qui a traversé les vicissitudes de l’existence depuis plus de 90 ans, n’a jamais perdu de son humour corrosif, ayant toujours un mot pour nous faire sourire, confie l’auteur. Il cultive l’art de l’humour et tourne en dérision sa vie présente et passée. Il a un point de vue, une philosophie de vie qui transcende le quotidien.
Pour faire face à la souffrance du déracinement et de l’exil, il sème allègrement de l’humour sur son passage et pose un regard comico-tragique sur tous les événements.
Une certaine vision du monde qui nous facilite ce recul sur la vie, la mort, la vieillesse, la maladie et le temps qui passe.
Ce fertile Jardin de mon père nous plonge dans un petit village alsacien avec son clocher d’église, ses fêtes populaires où se mêlent un délicieux dialecte alsacien et des accents franco-arabes.
Avec Ali Djilali-Bouzina