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La formation de Sébastien Daucé confronte l’opulence de Versailles à l’austérité des couvents. Les inégalités créatrices de la musique baroque !

Dans le cadre richement pourvu de Versailles, Michel Richard de Lalande constitue un répertoire fastueux de grands motets. Des chefs-d’oeuvre baroques, d’une émotion bouleversante, dont Sébastien Daucé et son ensemble Correspondances sont les plus grands spécialistes. Mais il existe une autre facette moins connue de Lalande : sa musique pour les couvents. La simplicité de ces œuvres – sans argent, sans professionnel mais avec les seules voix des jeunes filles – offre un contraste flagrant par rapport aux grands motets de cour. Loin des ors de Versailles mais soucieux d’être connectés aux goûts de la cour, les compositeurs du royaume imitent le modèle versaillais : ainsi Sébastien de Brossard, à Strasbourg, va repousser les limites économiques pour tenter d’introduire le grand motet en province. La musique n’obéit plus à l’économie : elle la transcende !